Un grand merci à ceux qui ont accompli l'exploit de nous faire quitter notre mode de fonctionnement.
"A notre époque les vieux cons sont de plus en plus jeunes" (Frédéric Dard)
Avertissement : au lieu de s'occuper de leurs oignons et de commencer par balayer devant leur porte, des clubs ne nous connaissant aucunement (et non des dojos) ni n'ayant jamais eu aucun point commun, se permettent des liens avec nos pages biensur sans notre consentement.
Bien que certains se réjouissent en essayant de répandre l'idée contraire (les mêmes qui se délectent des polémiques au lieu de faire de l'aïkido)
nous tenons à préciser que nous avons opté librement d'être indépendants
car nous n'avons pas voulu choisir entre la peste et le choléra, même si ces termes peuvent paraître pour certains excessifs. Quelques soient les systèmes (fédération ou organisation traditionnelle) ce sont toujours des hommes qui les composent et comme le disait un philosophe "le parfait n'étant pas humain", tous sont faillibles.
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Aucun professeur ne saurait accepter transmettre l'aïkido sous quelque pression qui soit et encore moins "être pris en otage" par une instance ou des individus.
Les cours se poursuivent désormais dans un cadre privé *, réellement autonome, libre et indépendant car nous ne voulons plus jamais :
- être asservis à aucun système ni organisation quels qu'ils soient
- être baladés par des fonctionnaires incompétents (et assimilés fonctionnaires), ou usant de leurs pouvoirs pour favoriser ou démotiver avec arrogance les associations "sportives", selon qu'elles sont ou non "dans leurs réseaux" et ce au mépris de la législation
- être dépendants de qui que ce soit et surtout
- être harcelés par des mini gourous singeant pitoyablement "leur maître", sans état d'âme ni aucun talent excepté celui d'un laquais au service de son souverain, et encore...
Nous on veut faire de l'aïkido un point c'est tout et c'est déjà beaucoup.
Quand les contraintes liées à la structure et que le temps perdu pour les démarches et blablas constituent les 4/5e du temps consacré à l'aïkido, il y a un réel problème et nous n'acceptons plus ces jougs technocratiques.
* accès uniquement sur recommandation ou parrainage
De graves évènements survenus lors du 1er semestre 2014 nous ont amenés aux constats suivants :
Pratiquer aujourd'hui un art martial n'a aucun sens si on n'inclut pas les valeurs morales et philosophiques qui y sont liées.
Bien que de nos jours cela paraisse désuet aux yeux de certains, nous avons le plus grand respect en la parole donnée et les engagements réciproques, même s'ils ne sont que tacites.
Un minimum de qualité relationnelle est nécessaire, à tous les niveaux de la pyramide, pour qu'un dojo puisse fonctionner correctement.
La relation maître-élève et un haut niveau de connaissances de l'aïkido sont parmi les caractéristiques que nous appréciions le plus de notre Ecole, qualités essentiellement présentes chez son fondateur et deux de ses plus anciens collaborateurs que nous connaissions.
Mais tout cela c'était avant...
Au sujet de la structure à laquelle nous avons été liés (avec bonheur) pendant 16 ans
En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.
Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève ("dans le passé on signait cet engagement par les liens du sang").
La loyauté est liée à la confiance, celle-ci ne pouvant se mériter et se conserver qu'au fil des expériences et des relations.
Notamment, on ne doit pas avoir à constater des différences de traitements flagrantes entre les pratiquants, nonobstant qu'on puisse admettre différents degrés d'affinités.
Entre lavage de cerveau et nécessité de dé-formater,
où le discours "traditionnel" se situe t-il ?
Appartenir à une structure impose d'en accepter les règles. Nous sommes donc rentrés dans le moule et avons comme on dit, joué le jeu avec conviction et sincérité pendant 16 ans, parce que le discours de son patron était cohérent.
Mais quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents/pratiquants) et qu'elles sont fréquemment changées pour leur contraire on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus désopilant qu'il n'y a à aucun moment place au dialogue, encore moins à la discussion. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde.
On nous encourage à poser des questions mais c'est trompeur car on reçoit pour toute réponse des cours magistraux, genre de monologue où le pratiquant est mis en position de total ignorant.
Et lorsqu'on ne semble pas convaincu à 100 % (on devrait dire converti), le maître vous certifie qu'étant donné que vous ne comprenez rien (normal vous êtes une grosse burne), il se doit de persister dans ses explications.
Cela rappelle nos politiques qui rencontrant des points de vue différents, affirment sans rire que les français étant un peu lourds, il suffira de mieux leur expliquer pour qu'ils avalent...
En résumé le chef a toujours raison donc ses chefaillons aussi, on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Par contre quand on a une bonne idée ce n'est plus la notre mais celle du chef.
Soulignons que nous n'avons jamais voulu tirer gloire ni même reconnaissance de notre travail alors que sans rire, certains charlots n'ont pas hésité à en revendiquer la paternité sans avoir aucunement levé le petit doigt. C'est ainsi qu'ils ont récupéré des lauriers afin d'embellir leur image, se faire mousser et obtenir "des médailles" ou des grades tartufféens.
Se faire déposséder à répétition finit par être très irritant (les exemples sont nombreux).
Ne plus être autorisé à penser par soi-même et des diktats à l'opposé de nos idéaux
Cet environnement fait de contraintes répétées, d'interdits et de situations frustrantes fait qu'au bout de quelque temps on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.
Ce dernier tient d'ailleurs du système Pavlovien (basé sur les récompenses*) et il est si efficace qu'il produit des éléments encore plus radicaux que le maître lui-même.
A une époque, certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même ou bien est-ce l'un des symptômes du syndrome de Stockholm ?
* système évidemment dénoncé et honni quand il est constaté chez les autres ("les concurrents")
Un fonctionnement dit "traditionnel"
On peut comprendre qu'un art martial traditionnel n'ait pas à être remis en question sur ses principes, mais pour ce qui concerne l'organisation de la structure, l'interdiction absolue de remise en cause ne peut qu'interpeler et rend le but recherché particulièrement suspect.
Entre respecter un règlement et devoir se soumettre à un système autoritaire il y a un gouffre.
Un fonctionnement de type sectaire (le maître édicte, les adeptes s'inclinent ou s'éjectent) et comportant des zones plus ou moins "secrètes" est incompatible avec nos concepts.
Système pyramidal, grades, dojos : un fonctionnement hermétique
présenté cyniquement comme limpide
Ce type d'organisation est ouvertement à l'opposé d'un fonctionnement démocratique tel qu'on le conçoit en occident. Pourquoi pas si cela convient mieux à la transmission et la pratique d'un art martial traditionnel !?
Malgré une présentation habile de son dirigeant, ce que l'on découvre au fil du temps est moins reluisant car si dans la théorie "tout il est beau", ce que font les hommes de l'outil s'avère un redoutable moyen d'asservissement et de lobotomisation où l'Aïkido compte finalement peu pour eux.
Cela a pour corollaire un flou permanent et seuls "certains initiés privilégiés" ont accès "aux secrets" concernant les grades, les dojos, le destin des professeurs et les stages (terme considéré comme impropre).
Malgré qu'on fasse croire que votre avis est requis, tout étant décidé en coulisses celui-ci ne sera pris en compte que s'il coïncide avec les intérêts de ceux qui composent le système pyramidal situés au-dessus de vous.
"Celui qui excelle à employer les hommes se met au-dessous d'eux".
(Lao-Tseu)
Ce système pyramidal de l'aïkido dit "traditionnel" sert principalement le niveau hiérarchique supérieur dans la structure (ou prétendu tel).
Bien qu'à priori ce type de fonctionnement n'ait pas été choisi dans un but commercial (?), certains de ses avantages sont évidents et se prêtent idéalement à une stratégie expansionniste (wikipedia fournit
ici
une bonne description incluant aussi l'aspect financier, non négligeable).
Ce système s'auto alimente au travers la création de nouveaux dojos dits "autonomes" (!). Dès lors on comprend mieux qu'un professeur soit promu à un grade supérieur lorsqu'il forme des élèves potentiellement aptes à créer de nouveaux dojos (but essentiel du système).
Cela explique aussi les décalages parfois criants entre leurs niveaux réels de maîtrise de la discipline et les grades affichés, au point que cela apparaisse tragi-comique pour un observateur avisé.
Ici un grade n'est point le reflet de l'évolution personnelle du pratiquant mais uniquement celui de sa capacité à alimenter l'organisation pyramidale.
On est donc bien loin de ce qui est prôné dans leurs textes et sur leurs sites web.
Evidemment cette analyse ne peut être faite que de l'intérieur et comme il n'y a aucune communication transversale sur le sujet (plus que jamais tout est fait pour l'empêcher), il est quasi impossible de l'étayer afin de la mettre en évidence.
Cela explique aussi pourquoi le discours sur l'épineux sujet des grades est particulièrement changeant au fil du temps. Les questions semblent embarrasser et les réponses ne sont jamais claires. Et si on insiste un peu trop, là encore et afin de clore le sujet, on vous balance que vous êtes le seul de France et de Navarre à ne jamais rien comprendre. En fait ce sujet là aussi dérange...
De même, un professeur expérimenté et maîtrisant bien son sujet n'a aucune chance de voir son grade pour autant évoluer si les circonstances n'ont pas voulu que ses élèves fassent proliférer le nombre des dojos.
Même punition si vous avez déjà ouvert et développé plusieurs dojos mais que vous n'avez aucun don pour la lèche ou que votre franc-parler et votre désir de comprendre - pourtant légitime - défrisent.
Des interdits choquants et révélateurs (suite)
Nous avons été interpelés par des sbires prétendument mandatés par "le maître" sur la présence sur nos sites web (présences pourtant anodines) de noms d'aïkidokas n'appartenant pas à notre école. De façon à peine déguisée, on nous a fait comprendre que cela pouvait être interprété comme un signe d'infidélité envers notre maître et son école ; dit autrement on était des félons...
Un tel degré de stupidité et d'intolérance nous a laissé pantois, d'autant que cela ne remettait nullement en cause notre attachement à l'aïkido traditionnel et au maître que nous avions choisi.
Jusqu'au terme "amitié" qu'on nous invite à proscrire (comme s'il s'agissait d'une vulgarité ou d'une attitude incongrue dans le cadre d'un dojo) alors qu'il eut suffi d'expliquer les règles ; comme dans toute autre activité s'exerçant "en groupe" chacun doit connaître sa place et la relation hiérarchique peut différer selon les circonstances et le contexte (les prétendus férus de culture japonaise devraient savoir ça puisque c'est l'un de ses traits).
Amitié, camaraderie et convivialité
Si martialement on considère qu'un dojo simule un champ de bataille où les acteurs sont hiérarchisés, il paraît effectivement peu compatible d'y introduire des notions d'amitié.
Pratiquer un art martial sur des tatamis impose des règles et l'aïkido comporte différents scénario.
Ils se suffisent à eux mêmes.
Ceux qui préconisent de proscrire toute relation "amicale" peuvent-ils être assez stupides pour confondre l'esprit martial avec le monde réel hors tatamis ? En fait ils sont incapables de tenir leur rang hiérarchique par leurs compétences (pédagogiques, techniques, humaines...) et tentent d'imposer leurs propres règles autoritairement afin de protéger leurs prérogatives.
Etant donné - c'est bien connu - qu'on ne peut être trahi que par des (pseudo) amis, reconnaissons que proscrire ouvertement la relation amicale a néanmoins cette qualité d'éviter toute déception.
Mais qui peut-il avoir envie de venir pratiquer dans une structure qui se vante d'être un lieu dépouillé de relationnel ?!
Pensée unique, Modèle unique, voie unique...
Chaque individu, chaque pratiquant possède sa personnalité et son parcours et ce sont les diversités qui créent la richesse. Appartenir à une structure traditionnelle ne doit pas imposer de se comporter en clone. Affirmer que le contraire nuit à l'image du maître à qui l'on devrait totale dévotion et abstraction de soi est abusif voir despotique et relève de la paranoïa.
En se comportant de façon tyrannique, il semble que certains aient du mal à accepter que l'époque des serfs, des tsars et des moujiks soit révolue.
Une analyse incomplète
Mon maître me disait un jour que la société était constituée de 80 % de moutons et je partageais ce point de vue. Mais il omettait simplement de dire qu'une école traditionnelle qui fonctionne comme une secte comporte elle, 100 % de moutons.
Ceux qui ne se considèrent pas comme tels sont obligés de faire profile bas afin de tirer profit et ne pas être éjectés mais ne peuvent être que frustrés de ne pouvoir s'exprimer ou se comporter librement, y compris hors du cadre de leur dojo ou de la structure.
La liberté ne se résume pas à accepter ou refuser d'appartenir à une école car la vie n'est pas faite de noir et de blanc mais d'une infinie quantité de gris colorés.
Il faut d'autant plus se souvenir de cela lorsqu'une école au fil du temps, ne fonctionne plus qu'autour d'un seul homme convaincu de détenir la parole divine en tous domaines.
Tout comme les politicars, constance et inconstances, selon les oracles...
Tergiversations, volte-face, attitudes contradictoires genre M. pédalo...on nous proclame de grandes théories du style qu'une erreur de jugement peut coûter la vie, mais les comportements de certains qui devraient être des modèles constituent de criants contre exemples.
Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes,
des stages
,
de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs images mises en ligne
(!), les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.
Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne" (formule passe-partout qui nous a été servie pour justifier le discours *), mais pour une organisation liée à un art traditionnel c'est ubuesque quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur. Cela ne doit pas servir d'alibi pour tout se permettre et encore moins couvrir les dérives de comportement.
Changer les règles de façon autoritaire et opportuniste est fréquent dans notre société d'aujourd'hui.
L'aïkido devrait être épargné de ces pratiques si l'on veut préserver ses valeurs.
* formule très pratique permettant aussi de renier ses engagements ou de trahir la parole donnée
Des dojos prétendument autonomes (cherchez l'erreur*)
L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici.
Dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagée par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.
Ajoutés aux contraintes administratives et aux courbettes diverses conditionnant l'hébergement du dojo, il ne reste plus grand chose de nos libertés et quand on en prend conscience la situation peut devenir insupportable.
*Petit rappel sémantique (source wikipedia) :
Autonomie : du grec autos, soi-même et nomos, loi, règle.
Hétéronomie : fait de ne pas être autonome, d'obéir à des lois extérieures.
Quand soto deshi du maître se traduit dans certaines petites têtes en
vindictes, interprétations personnelles, langages outranciers et débordements égocentriques,
on est bien loin de la définition d'origine...et de l'aïkido
Une poignée de gus (se prétendant mandatés) fantasment en voulant régenter la vie des dojos, ce qui est inacceptable. Surtout quand on n'a jamais eu besoin de personne pour gérer sa pratique (depuis 1966) et ses dojos.
Pour rappel, notre dojo lorsqu'il était en région parisienne, en était le plus important en termes d'effectifs (dojos EPA) sans qu'on n'ait jamais eu besoin "des conseils" de jeunos aux dents longues évoluant dans le proche cercle du maître pour en arriver là...
Recevoir des invectives est à jamais inconcevable
Rappelons également qu'à ce jour, plus de 400 aïkidokas sont venus pratiquer sur nos tatamis (en une quinzaine d'années), dont certains faisaient 50km de trajet (x 2), d'autres devant traverser tout Paris.
S'il en était besoin n'est-ce pas là, parmi bien d'autres, une preuve de qualité de nos cours et de notre accueil ? Certains incompétents en auraient-ils pris ombrage ?
En aïkido traditionnel, on se targue de transmettre "de maître à élève"
Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle "du maître" se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ils se la pêtent en affichant ostensiblement grade, titre redondant et lien avec "le maître" afin de donner crédit à leurs discours personnels.
En polluant ainsi gravement le message du maître, ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à son image donc à la structure toute entière.
Tels des technocrates, ils prétendent diffuser et imposer des politiques de conduite décidées en commissions, à l'opposé de ce que l'on devrait attendre d'une organisation traditionnelle.
Il en découle un énorme gâchis et pour nous un très amer sentiment de trahison.
Une forme et une fréquence des invectives s'apparentant à du harcèlement
Les attaques volontairement frontales dont nous avons été l'objet sont, elles aussi, en opposition totale avec le principe premier de l'aïkido.
Agressions verbales et propos à odeur de chantages sont au zénith des valeurs véhiculées par notre art martial.
Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par les méthodes de communication et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris.
Les discriminations dont nous avons été la cible ne nous empêcheront pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, en rejoignant de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique.
On ne vit pas dans un monde bisounours on le sait tous, mais l'ABC des relations commence par courtoisie et respect, deux termes qui semblent inconnus de certains personnages se présentant comme "des cadres" de l'école, mais qui se révèlent lamentables et uniquement capables de détruire.
Harcèlement, propagande et tribunal secret : tradition ou retour au moyen-âge ?
Le harcèlement qu'il soit physique ou moral,
peut tuer plus surement qu'un cancer
. Si l'on est dans l'incapacité de s'en protéger, par exemple en se trouvant "dans une période immuno déficiente", son action peut être mortelle.
C'est comme le supplice de la goute d'eau, ce n'est pas l'eau qui est dangereuse mais son action répétitive.
Le harcèlement peut revêtir diverses formes plus ou moins insidieuses.
On n'a pas besoin d'être dans un pays de l'ex union soviétique ou sous un régime de dictature, en France aussi on a tout ce qu'il faut.
Les formes sont plus discrètes et plus hypocrites mais tout aussi efficaces quand elles empruntent la voie de réseaux, très nombreux dans notre pays.
Le harcèlement peut transiter par la presse, les médias ou tout simplement par le biais du téléphone, les messageries ou le bouche à oreille.
Aujourd'hui il est à la portée de tout le monde de déclencher une cabale ou faire courir une rumeur.
Le milieu de l'aïkido n'y échappe pas et certains profitent "des stages" pour colporter des idées, casser du bois ou tailler des costards *. Ces moments de rencontres censés être destinés à l'apprentissage sont utilisés par certains comme outils de propagande. C'est aussi l'occasion d'inciter les participants à mettre au banc ceux qui à leurs yeux ne rentrent pas totalement dans le moule ou qui ont fait l'objet d'une sentence de leur tribunal secret.
C'est ainsi qu'on se retrouve face à des dérives hallucinantes rappelant les chasses aux sorcières du moyen-âge ou les dénonciations sous l'occupation.
Le maître-gourou se trouvant en haut de la pyramide initie les idées, les stratégies et la plupart des méthodes. Auprès de qui veut l'entendre et ayant le verbe haut, il se vante en permanence de tirer la totalité des ficelles (normal c'est le boss).
Effectivement c'est lui qui lance les actions et qui porte la plus grande part des responsabilités.
Non seulement personne ne moufte mais qui plus est un certain pourcentage des auditoires, en petits soldats zélés, est toujours prêt ventre à terre à couper les têtes qui dépassent.
Rentrés chez eux, munis de leur téléphone et de leur messagerie ils s'empressent de partir dans leur croisade de coupeurs de têtes en n'hésitant pas à trahir ceux qui la veille encore, partageaient des moments de (prétendue) convivialité sur et autour des mêmes tatamis.
Faut-il le rappeler, à moins d'avoir accepté d'être lobotomisé, chaque individu est responsable de son comportement personnel et porte aussi une part de responsabilité sur la propagation, les méthodes ainsi que sur les conséquences.
A Nuremberg aussi
certains essayaient d'invoquer l'exécution des ordres pour être blanchis...
* c'est ce qui nous a été rapporté après des stages dans des villes pourtant éloignées telles que Nancy, Grenoble, Mulhouse et de toute la région de Dijon.
"Chacun doit connaître sa place exacte"
Que ces pratiquants gangréneux soient des incompétents ou des usurpateurs, quoiqu'il en soit ils ne sont pas à leurs places c'est le moins que l'on puisse dire.
Un paradoxe inacceptable
Les professeurs bénévoles sont tous des passionnés de leur discipline, notamment en aïkido.
Ils s'investissent souvent sans limites, y laissent parfois des plumes sur le plan financier et consacrent une part importante de leur temps libre à leur dojo et aux pratiquants.
Le comble c'est que ce sont fréquemment des personnes rémunérées mais détentrices d'aucun pouvoir hiérarchique qui, ne craignant pas le grotesque, prétendent vouloir donner des ordres et en demander encore plus !
C'est bien connu, plus c'est gros plus ils pensent que ça va être accepté et effectivement avec certains ça fonctionne (comportement d'adeptes soumis).
"Ni dieu ni maître" doit rester notre possible liberté
Il est normal qu'on utilise le jargon de l'aïkido traditionnel dans le cadre d'un dojo : sensei, uchi deshi, soto deshi, sempaï, kohaï, etc.
Par contre conserver le même vocabulaire lorsqu'on quitte le milieu est ridicule et grotesque mais n'est pas dénué de sens quand les pratiquants continuent de les utiliser en tant que repères hiérarchiques.
C'est le cas de certains donneurs de leçon (prétendus soto deshi) et ça démontre non seulement leur pitoyable degré de soumission mais surtout leur incapacité de traduire dans la vie de tous les jours ce qu'ils sont censés avoir acquis dans le cadre de l'aïkido.
Ils ont besoin de se placer dans un système de repères qui est sensé leur conférer une certaine autorité pour être audibles auprès des pratiquants, collègues ou interlocuteur.
Cela rappelle cette collègue fraîchement nommée qui n'ayant aucun profile de leader, avait du déclarer qu'elle était la chef pour être entendue...
En ce qui nous concerne nous reconnaissons LE maître d'aïkido (sa maîtrise de la discipline) mais nous n'accepterons jamais aucun gourou, encore moins l'autoritarisme de quelque sous fifre.
Sans doute est-ce cela qui dérange plus que tout.
Fédérations et structures traditionnelles,
où a t-on le plus "de chance" de croiser des personnages malveillants ?
De toute évidence, on a plus de chance de rencontrer des mini gourous locaux et des baronnais régionaux dans une structure dite traditionnelle.
Etant basée sur un système pyramidal, il suffit qu'un dérapage soit incontrôlé par le niveau supérieur de la hiérarchie pour que tout ce qui se trouve placé en-dessous en subisse les conséquences.
Choisir son maître d'aïkido n'implique nullement de devoir accepter les délires "de ses assistants", surtout quand ceux-ci se désignent eux-mêmes.
Suivre l'enseignement d'un professeur d'aïkido reconnu pour sa maîtrise de la discipline doit il forcément s'accompagner de palabres et de rites qui, entre les mains de gens mal intentionnés ou en mal d'autorité, s'en servent pour lobotomiser les pratiquants et les soumettre à leurs fantasmes.
Dans le monde du travail, il n'y a pas que la société anonyme et le petit artisan. Il existe toute une panoplie d'autres formes d'organisations.
Pourquoi l'aïkido n'a t-il pas su en France se développer sans retomber dans les tares humaines habituelles.
La forme juridique associative est censée pouvoir apporter des solutions satisfaisantes.
Mais le contenu des statuts étant quasiment libre, c'est aussi une porte ouverte aux fonctionnements sectaires, d'autant que ces fameux statuts sont dans notre pays rarement publiés ailleurs qu'au J.O. et en tout cas soigneusement tus aux adhérents.
Quant aux comptes des associations "sportives" c'est fréquemment sujet tabou, pour ne pas dire motif grave de mise au banc si l'idée même venait de les évoquer.
Epilogue
De tout ce qui précède nous avons pris bonne note et de nombreuses conséquences en découlent aujourd'hui, pour la plupart négatives.
L'univers de l'aïkido est une nouvelle fois sali par une poignée d'arrogants irresponsables, malheureusement cautionnés semble t-il, par le silence assourdissant du haut de la pyramide. C'est aussi un immense gâchis sur les plans humain et relationnel.
"La liberté, c'est pouvoir dire non"
(Sartre)
Compte-tenu d'un turn over important régnant dans les dojos, il y aura toujours un vivier de gens nouveaux qui se satisfont d'encadrants qui, sous couvert du terme "tradition orientale" ou "tradition martiale", leur font accepter une soumission totale afin d'assouvir leurs ego.
D'autre part, le rabattage n'est pas rare et s'effectue notamment en promettant un grade supérieur à celui déjà détenu ailleurs.
Même phénomène pour retenir les pratiquants quand ils veulent se barrer ailleurs...
Il est facile d'observer qu'il y a surenchère au niveau des grades, au point que ceux-ci n'ont plus aujourd'hui de véritables sens.
On peut noter également que nombre de clubs passent d'une étiquette à une autre, tant d'une fédé à une école que d'une école à une structure autre.
Si cela peut être compréhensible au niveau d'un individu qui cherche sa voie, ça l'est beaucoup moins au niveau d'un dojo complet.
"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"
(Les Animaux malades de la peste - La Fontaine)
Il y a des années de cela (2008), nous avions été destinataires
d'une lettre ouverte
rédigée par un très ancien membre de la structure à laquelle nous appartenions.
Le propos nous échappait car à l'époque, nous n'avions pas encore été confrontés aux problèmes évoqués et l'on pratiquait sereinement sans que personne ne nous cherche de noises.
Il en va tout autrement aujourd'hui.
Les pages étant particulièrement bien rédigées, nous ne pouvons que conseiller de les consulter car elles recoupent nos (tristes) analyses.
1 / Ni les premiers ni les derniers ou : mêmes maux, mêmes conséquences...
Certains des personnages mentionnés
à cette adresse
(repérés au travers les dojos cités) sont les mêmes que ceux qui ont tenté de nous nuire.
Si l'on suit les liens menant aux sites de leurs dojos, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande capacité d'analyse pour comprendre qu'on est en présence de pratiquants présomptueux et mégalomanes, suffisants et imbus de leur personne, bref de profils à l'opposé de ce que l'on souhaite rencontrer quand on choisit de pratiquer l'aïkido (ou le "taïkido").
Outre que le langage est souvent primaire, le ton péremptoire et les sujets (empilements répétitifs de blablas tendant à l'obsession paranoïaque) sont symptomatiques d'un état d'esprit peu compatible avec une quête de l'harmonie.
Informer sur les choix d'une pratique et ses caractéristiques n'oblige nullement à piétiner ce qui se fait ailleurs ou autrement. Cette attitude très offensive révèle une incroyable intolérance et trahit une grande faiblesse.
Ces comportements ne correspondent pas aux fondements philosophiques de l'aïkido et l'on ne peut que fortement douter de la cohérence entre leur discours et leur pratique :
- comment peut-on s'auto qualifier de "maître" (d'aïkido) et agir à l'opposé de ses concepts ?
- comment peut-on avoir l'audace de se référer à l'aïkido traditionnel (donc à Ueshiba Morihei) et se comporter en salopard dans la vie de tous les jours ?
- comment peut-on pratiquer un art martial porteur de valeurs nobles et dès qu'on sort du cadre du dojo se comporter en goujat, qui plus est avec d'autres aïkidokas ?
C'est pourtant ce que l'on observe ici et c'est déconcertant.
2 / Pour se donner de l'importance (parfois même à leurs propres yeux) certains se font plus califes que le calife...
Certains petits professeurs ne brillant pas par leurs niveaux mais flattés par les encouragements et les compliments (mesurés) "de leur grand maître", se sentent pousser des ailes.
Jusque là plutôt médiocres, ils se métamorphosent soudainement en donneurs de leçons, attitude que le calife lui-même n'a jamais adoptée.
Malheureusement pour eux il ne suffit pas de se couper les cheveux ou de changer d'aspect physique pour ne plus être cons.
3 / Culture et confiture, moins on en a plus on l'étale...
C'est un autre triste constat : les gogos ne manquent pas face à ces mini gourous locaux puisqu'au vu de leurs effectifs ces usurpateurs réussissent parfois à avoir un certain succès.
Cela n'honore pas l'authentique maître situé tout en haut de la pyramide car il se révèle incapable de contrôler les déviances d'élèves pourtant proches, qui nuisent à son image, celle de l'aïkido et à de nombreux pratiquants honnêtes.
Il suffit de tomber sur des forums consacrés à l'aïkido pour se rendre compte à quel point ses petits soldats tout en parlant en son nom, donnent libre cours à leurs pitoyables élucubrations. Evidemment, tout cela "sous un courageux anonymat"...
Ils ramènent leur prétendue science en parlant comme des livres mais ne font que singer leur professeur sans avoir rien compris à l'aïkido du fondateur Ueshiba Morihei.
Sites web - Acte I
Dès qu'internet a été accessible à un grand nombre et que les outils proposés se sont vulgarisés, notre dojo a utilisé ce moyen moderne pour communiquer, nous faire connaître et mettre en avant ce qui nous caractérisait.
La création de nos premiers sites web avait trois buts : faire connaître localement notre dojo, décrire notre discipline et renseigner sur les spécificités de notre approche.
A notre connaissance, à l'époque aucun site web ne regroupait de façon claire et exhaustive ces 3 caractéristiques.
Par contre il existait déjà sur le net ou dans la littérature, de nombreuses pages où, tout comme aujourd'hui, on pouvait lire tout et son contraire. On trouvait également des textes qui étaient souvent maladroitement reformulés, qui transpiraient le plagiat ou mal rédigés.
Afin d'éviter ces écueils, nous avions opté pour une sélection d'auteurs étant reconnus comme fiables (des experts), qu'ils soient de bons analystes, de bons rédacteurs ou des maîtres de la discipline, ces 3 qualités pouvant d'ailleurs se trouver parfois réunies.
Nos pages indiquaient systématiquement les sources et nous pensons qu'elles ont pu contribuer à faire connaître les pensées ou le talent de leurs auteurs d'origine, peut-être même auront-elles - modestement - participé à la diffusion de leurs ouvrages.
Le nombre important de nos visiteurs témoignait d'un certain intérêt pour le contenu de nos pages et
les très nombreux liens URL insérés dans nos sites permettaient fréquemment d'être dirigés vers les sites des auteurs et à ceux de leurs dojos quand ils en avaient. Personne n'était donc semble t-il frustré.
Parallèlement, nous mettions de temps en temps en ligne des petits clips vidéos destinés aux membres de notre dojo mais qui n'ayant aucun caractère confidentiel, pouvaient être vus de tout le monde. L'intérêt était local, "convivial", et n'avait aucune prétention technique ou autre.
Sites web - Acte II
L'outil internet se développant et de plus en plus de gens l'utilisant, nous avons dans un 2e temps diffusé des vidéos et des images dont le but était de faire connaître l'existence de notre dojo, les spécificités de notre approche ou les manifestations auxquelles nous participions, les stages, etc.
L'idée à l'époque (il y a une douzaine d'année) était plutôt novatrice et le responsable "webmaster" de l'école à laquelle nous appartenions avait un avis bienveillant sur notre travail, quand il ne s'en inspirait pas lui-même.
A cette même époque, afin de multiplier les liens URL et ainsi générer une montée dans les moteurs de recherche, "on" nous a vivement encouragé à créer des blogs et des sites à tout va, le seul but étant "de gagner de nouvelles parts sur le marché de l'aïkido".
En petits soldats dociles et afin de ne pas passer pour de vilains petits canards, bien que celles-ci ne présentaient aucun intérêt pour notre dojo, à notre grand regret aujourd'hui nous avons stupidement fait pulluler nos pages.
Sites web - Acte III
Après les vautours, les loups...
Tout passe, tout lasse, tout casse...
Quand on a le plus important dojo de la région parisienne (et le 4e sur la plan national) les faux culs vous passent la main dans le dos, "on" vous témoigne du respect (même s'il n'est que fein) afin de s'assurer de votre attachement.
Mais on n'est plus apprécié de la même manière lorsqu'on redémarre un nouveau dojo en province avec un effectif réduit (18 pratiqants quand même, ce qui le situait dans l'exacte moyenne nationale de cette école).
Si de surcroit vos sites sont soudainement considérés comme pouvant faire de l'ombre aux sites consacrés au maître bien aimé ou cex de ses poulains, vous pouvez devenir la cible de vindictes et de déchaînement de jalousies, voir être l'objet de harcèlements.
Cela révèle les vrais visages de prétendus soto deshis, en fait indignes de porter ce titre.
Tout à coup nos vidéos en ligne depuis 10 ans sont devenues à leurs yeux l'objet de vives critiques.
Ne pouvant justifier autrement leurs volte-face et dans la plus grande incohérence, ils se sont mis à invoquer tour à tour leur mauvaise qualité ou...la nécessité de montrer le moins possible nos particularités techniques ! Comme si notre pratique tenait du secret et que nous étions les seuls détenteurs d'un savoir transmissible uniquement à nos seuls "adeptes".
Là encore, il s'agit de comportements s'apparentant à ceux que l'on rencontre dans les sectes, alors qu'à l'opposé notre volonté est de faire connaître notre pratique au plus grand monde.
L'aïkido n'appartient à personne en particulier et il faut vraiment être présomptueux pour revendiquer un quelconque titre de propriété ou d'authenticité !
C'est pourtant bien ce dont nous avons été témoins et qui nous a fait quitter ce milieu "traditionnel" aujourd'hui particulièrement pollué.
A force de répéter "on est les meilleurs" façon méthode Coué, certains peuvent finir par le penser, surtout les plus médiocres qui sont incapables de se remettre en cause mais sont en revanche flattés par leur hiérarchie, celle-ci étant intéressée par leur travail de rabattage visant uniquement à développer les effectifs.